Le club des feignasses – Gavin’s Clemente-Ruiz

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Il est sorti il y a deux jours, je l’ai dévoré et il est aujourd’hui chroniqué.

Merci Gavin’s Clemente-Ruiz pour ta confiance, ta belle dédicace (il fut lu dans une voiture, dans un lit et dans un avion… Donc quelque part à l’ombre;)) et surtout ta gentillesse. Tu m’avais promis l’envoi du manuscrit lors de l’inauguration du salon du livre Paris. Tu as tenu promesse, à moi de faire de même avec la publication de cette chronique… particulière et différente de d’habitude. Pas évidente d’ailleurs à écrire et pourtant qu’est ce que « j’ai pris mon pied ».

« Croix de bois, croix de fer, …. »

Oups non c’est vrai pardon Alexandrine, je ne « spoile » pas. Et cela ne le mérite d’ailleurs absolument pas. Il faut le lire, il faut découvrir cette « superbe » histoire que nous offre Gavin’s. Ou comment dédramatiser et « traiter de manière différente » un sujet sensible… Il faut écrire pour externaliser ses peines, pour avancer et les accepter a t on coutume de dire. Facile à dire, mais il faut oser le faire, et il faut surtout que cela soit une histoire cohérente. Carton plein! L’auteur peut être fier de lui, c’est une totale réussite.

Amour et Émotion; mais également entraide et collaboration, soutien, sourires et larmes tant contrairement à ce que la couverture ou la 4ème de couverture laissent augurer, ce n’est pas si léger…

L’écriture et le ton de manière générale le sont par contre. Il m’est régulièrement arrivé d’éclater de rire ou de lire à mon voisin certains passages tant ils sont bien pensés et comiques.

Quel bonheur de suivre les péripéties et autres aventures de Béa, Alice, Sam, Greg et Elisabeth. Entre la timide qui devient extravertie, l’assistée qui se rebelle et agit pour découvrir les choses, notre couple d’homosexuels, le cœur sur la main, qui met l’ambiance (et fait passer quelques messages bien sentis pour faire réfléchir le lecteur, bien joué!) et surtout Béa la battante qui organise les choses, on ne peut que s’attacher aux personnages. Les pages se tournent plus vite qu’il ne faut pour le dire que pour le faire. Johnny, le carnet vert, Bernard, Simon, … quelques éléments que vous retrouverez tout au long de l’intrigue.

Les chapitres (il y en a 40) sont courts et majoritairement très dynamiques. Entre dialogues ou histoires personnelles, ils sont systématiquement avalés avec célérité. Leurs titres sont idéalement trouvés d’ailleurs. On referme de plus cet opus avec les larmes aux yeux tant la page de remerciements est magnifique. Humaine, émouvante, sincère, on sent réellement que c’est le cœur qui parle. Peut-être est ce la plus dure à coucher sur le papier non?

Allons de l’avant, vivons! Rien n’est plus beau que la vie. Profitons en.

Alors résumons: est ce léger? oui et non! A t on envie de rejoindre ce super club et d’avoir son transat? Oui et non! Est un livre feel good? Clairement oui!! Faut il le lire? Dois je réellement vous répondre? 😉

Et un mot comme en mille, foncez!Non seulement vous passerez un excellent moment mais je suis certain que vous serez conquis par la plume de l’auteur.

Merci Mazarine, Merci Fayard, Merci et bravo Gavin’s  (toujours écouter son éditrice…). Vive le club des feignasses.

5/5

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