
Fun, déjanté, unique.
Ovni
« Le livre qui muscle peut beaucoup mais pas tout. N’ouvre pas le frigo. N’ouvre pas les placards. Tu n’as pas faim. Tu t’ennuies. Tu es malheureux. Tu as pris l’habitude de grignoter en lisant. Arrête. Arrête tout. Arrête tout sauf de lire. Arrête de grignoter. Si tu grignotes et que tu n’améliores pas ton alimentation, Le livre qui muscle ne pourra rien pour toi. Essaye de te concentrer sur Le livre qui muscle. »
En général, quand on aime ou à l’inverse que l’on déteste un livre, on sait pourquoi. C’est grâce à … ou à cause de… Que dire ou écrire lorsqu’on referme un OVNI ? Comment affronter le syndrome de la page blanche pour vous donner envie de vous procurer Le livre qui muscle ? Comment rendre « hommage » à Léo Lebrun, auteur de ce jubilatoire et génial recueil ?
Le plus simple est de paraphraser l’éditeur : « Vous y trouverez des stéréotypes, c’est le but ; des phrases chocs pour les questionner ; des répétitions, c’est la pratique en elle-même. J’espère avant tout que vous trouverez de quoi soulever des barres de rire. »
Rire
« Arrête de te trouver des excuses. Les excuses ne brûlent pas de calories. Les excuses ne fabriquent pas de muscle. Si tu peux le rêver, tu peux le faire. Fais-le. »
OK Léo Lebrun alors c’est parti. « Ça monte, ça descend. » Démarrons. Le livre qui muscle a un excellent principe : celui de s’imaginer que. « Tu lis et tu te muscles. Tu te muscles en lisant. » Qui n’en a pas rêvé. Pour autant, est-ce réellement possible avec un ouvrage de 200 pages ?
Affirmatif cher lecteur ! Tu vas rire, rire et encore rire tant les propos sont totalement déjantés. Tu vas soulever de la fonte en lisant de la poésie, attraper une migraine sur certaines pages et, surtout, tu vas rire. Ce dernier point, je crois que tu l’as déjà compris. Oh souvent tu te demanderas : mais pourquoi je continue ce texte qui développe debout ou couché aussi bien de la philosophie, de la politique, du social, de l’amical ou du sport ?
Et puis, tu continueras à tourner les pages, de plus en plus vite car tu te seras échauffé, ton appétit sera aiguisé et tu seras impatient de savoir où tout cela te mènera.
Unique
« On peut vivre sans lire. On ne peut pas vivre sans muscle. Lis Le livre qui muscle. »
Après la Bagarre, Léo Lebrun continue de surprendre autant sur la forme que sur le fond. On retrouve néanmoins son écriture si vive, insolente, percutante.
Cher lecteur, prépare-toi : cette lecture est une expérience unique. C’est l’exemple type du livre qui fait du bien pour sortir du contexte morose ambiant.
Bienvenue dans la salle de musculation car oui « Le muscle est la chose la plus importante au monde » … avec la lecture.
Le livre qui muscle sort le 11 mars et c’est déjà le numéro 25 des éditions du Panseur.


