Le prix Maison Rouge 2021 a été remis mercredi 25 août dans la superbe cour de l’hôtel Particulier la Maison Rouge à Biarritz. Cette 3ème édition a couronné Abel Quentin pour Le voyant d’Etampes aux éditions de l’Observatoire.

J’ai eu la chance de participer à la cérémonie de ce premier prix littéraire de l’année.
Je remercie Anne, Céline et Guillaume pour cette opportunité.

Prix Maison Rouge
Le Prix Maison Rouge a été fondé en 2019 à l’initiative de Céline et Guillaume Farré grâce au précieux concours de Frédéric Beigbeder et Frédéric Schiffter qui comme la Maison Rouge à Biarritz, Organisateur du Prix et lieu culturel, souhaitent que le Pays Basque dispose d’une distinction littéraire.
Le Prix Maison Rouge a pour objectif de récompenser le talent de l’auteur d’un ouvrage, sans catégorie prédéfinie parmi tous ceux publiés depuis le mois de janvier et ceux en cours de parution pour la rentrée d’automne.
Philippe Djian, le président, est entouré d’écrivains et artistes tous attachés au Pays Basque.

Les membres « historiques » sont: Frédéric Beigbeder, Isabelle Carré, Jean Le Gall, Claure Nori, Dominique de Saint Pern, Frédéric Shiffter.
Pour cette 3ème édition, deux membres ont rejoint l’équipe: Dorothée Janin, la lauréate du Prix Maison Rouge 2020 pour L’île de Jacob aux éditions Fayard ainsi que l’actrice Isabelle Huppert.
Pour être complet, le premier prix avait été décerné à Alexandre Labruffe pour Chroniques d’une station service paru aux éditions Verticales en 2019.

Après une première sélection de 12 livres établis le 17 juillet dernier, les membres du jury avaient retenu 4 finalistes le samedi 7 août :
- Châteaux de sable de Louis-Henri de La Rochefoucauld aux Editions Robert Laffont
- Le voyant d’Etampes d’Abel Quentin aux Editions de l’observatoire
- Feu de Maria Pourchet aux Editions Fayard
- Celle qui se métamorphose de Boris Le Roy aux Editions Julliard.
Soirée festive et musicale
Les premiers invités dont je faisais partie sont arrivés dès 18h mercredi soir et se sont succédé jusqu’à 20h, heure du discours d’annonce du lauréat.
Les deux premières heures furent donc plus « confidentielles ». L’occasion m’a ainsi été donnée de discuter avec Guillaume, avec les membres du jury, avec Yves Harté, journaliste et ex-éditorialiste de Sud-Ouest. J’ai également eu la chance d’interviewer Abel Quentin. Ce dernier m’a conté la genèse de son ouvrage et sa raison d’être. Nous avons bien évidemment évoqué les 68 premières fois (coucou Nicole), les événements politiques actuels ainsi que divers sujets. Un excellent moment, merci Abel.

Puis « les discours officiels » ont été prononcés à 20h et un cocktail dînatoire musical a suivi la proclamation des résultats.
Une centaine de personnes ont pu profiter des délices des différents partenaires. Sans être malheureusement exhaustif, je citerai notamment Jardins & Saveurs, Bowl & Go, La cabane à huîtres, Tommy’s fizz, Fromages & Compagnie et la pâtisserie Goxoak
Un D.J. animait et faisait danser l’ensemble des invités. Soulignons au passage que Frédéric Beigbeder, en grande forme, est un DJ de talent.
J’ai eu le plaisir de retrouver Claire Berest, mais aussi Mélanie et Agathe. Ne dormant pas sur place, j’ai été sage et ai dû partir vers 22h. Je n’ai donc bu qu’une coupe de champagne et n’ai pu tester les différents cocktails proposés. De même, les photos mettent l’eau à la bouche, mais je ne peux vous parler des fromages ou des desserts… Partie remise 😉
Le Voyant d’Etampes

Le voyant d’Etampes est le deuxième roman de Abel Quentin après le remarquable Soeurs qui fut finaliste du prix Goncourt des lycéens et dans la première liste du prestigieux prix Goncourt en 2019. L’ayant lu avec l’aventure des 68 premières fois, je ne peux que vous le recommander tant j’ai été conquis à l’époque.
Ce deuxième opus suit la chute d’un universitaire alcoolique et retraité, Jean Roscoff, anti-héros romantique et cynique, se lançant dans l’écriture d’un nouveau livre pour se remettre en selle.
Je ne peux vous en dire davantage ne l’ayant pour le moment pas lu… Néanmoins, je sens le prochain coup de coeur à la suite de ma discussion avec l’auteur ainsi que sa compagne.
« Eloge de la nuance », « réponse française à la connerie du New York Times », « un grand écrivain qui m’a permis de revenir aux fondamentaux de la critique littéraire, c’est-à-dire admirer ! » … autant de propos élogieux dans le discours de Frédéric Beigbeder, totalement sous le charme.
Je vous donne rendez-vous prochainement pour ma chronique… et à l’année prochaine Céline et Guillaume pour la 4ème édition du Prix Maison Rouge.
Toutes mes félicitations à la fois aux organisateurs, aux membres du jury, à tous les écrivains des ouvrages sélectionnés et bien entendu une nouvelle fois à Abel Quentin.